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De l’huile sur le feu: 3 alternatives méconnues

Vous souvenez-vous lorsqu’ enfants nous venions réclamer justice devant nos parents quand survenait un conflit ? À tous les coups on finissait par entendre : “ce n’est pas moi, c’est lui(elle)” ou encore “ce n’est pas moi qui ai commencé !” et le plus véhément parmi nous étant bien souvent “le chef bandit” de l’histoire. Eh bien, dans la grande famille des condiments, l’huile et le sucre sont considérés comme ces enfants qu’on ne peut quitter des yeux une seconde, parce qu’ils sont forcément en train de faire des bêtises, en train d’en planifier une, ou de camoufler leurs derniers exploits. La présomption d’innocence a disparu pour ces deux ingrédients que nous blâmons dès que nous avons du mal à rentrer dans votre jean favori, ou que nous sommes faces à des ennuis de santé plus sérieux (diabète, hypertension …). Mais les choses sont-elles aussi tranchées en réalité ? Se pourrait-il qu’ils soient, comme des enfants au potentiel méconnu ou mal exploité, simplement victimes de leur mauvaise réputation ?🤔

Parlons peu parlons bien …

Bon, on ne va pas se mentir certains d’entre nous ont vraiment la main lourde dans la préparation de certains plats, et on ne le dira jamais assez : les huiles sont à consommer avec modération.
Car, avoir une alimentation équilibrée revient à manger “un peu de tout” dans des proportions raisonnables, pas à supprimer de nos plats certains aliments sans compenser autrement les nutriments qu’ils nous apportent.

En réalité, tout est dans le choix de nos huiles (le type d’acides gras qu’elles contiennent) et la façon dont nous les utilisons.

Alors comment choisir son huile ?

C’est comme dans la vie, il y a les “bons” acides gras, les acides gras insaturés présents en grande quantité dans les huiles végétales (ex : huile d’arachide🥜, de maïs 🌽, de tournesol🌻, ou encore huile d’olive) et bénéfiques pour la santé cardiovasculaire.
Par opposition, les “mauvais” acides gras, ou acides gras saturés généralement nombreux dans les graisses d’origine animale (ex: le beurre) augmentent le cholestérol sanguin et le risque de maladies cardiovasculaires.

Maintenant que vous savez quelles huiles privilégier, parlons cuisson.

Chaque huile supporte différemment la chaleur et possède un “point de fumée” spécifique, c’est-à-dire une température 🌡️ à partir de laquelle on observe de la fumée lorsqu’on la chauffe (un peu comme certains d’entre nous quand nous sommes énervés😤). Lorsque cette température est atteinte ou dépassée, des substances nocives pour la santé apparaissent.

Bien que le raffinage serve à les rendre plus stables, les huiles naturelles et en particulier les huiles végétales sont meilleures pour la santé malgré qu’elles tolèrent moins bien la chaleur (voir tableau ci-dessous).

 

Avec le Chef Anto Cocagne, nous avons parlé de 3 huiles de notre enfance aux nombreuses vertus. Si elles n’arrivent pas à retrouver le chemin de votre assiette, certaines iront très bien sur l’étagère de votre salle de bain. Un tour au marché avec le Chef Anto, ça vous dit ?

1. Huile de palme (ou “huile rouge”) non raffinée

Alors, s’il y en a une qui a souffert des affairages c’est bien elle ! La fameuse huile de palme utilisée dans la préparation de nos plats favoris🍲. Issue de la pulpe de la noix de palme, elle est particulièrement appréciée pour de sa capacité à bien supporter la chaleur et sa teneur en vitamine A qui lui confère sa couleur rouge.

Là où le bât blesse, c’est que nous en consommons déjà sans forcément le savoir à cause de sa présence de nombreux produits alimentaires, sous forme raffinée (beaucoup moins riche en vitamine A). Ici encore, toute est une question de quantité.

 

2. Huile de coco (non traitée)

Obtenue en faisant bouillir de la pulpe de noix de coco râpée🥥, elle est surtout connue pour ses propriétés nourrissantes et son utilisation dans le soin de nos cheveux. Pourtant l’huile de coco peut également servir en cuisine, dans la cuisson des plats et fritures. Elle remplace très bien le beurre pour la préparation de certaines pâtisseries.
Relativement résistante à la chaleur, elle contient des acides gras qui sont mieux absorbés par l’organisme que ceux des huiles de la même famille.

La vidéo ci-dessous explique comment préparer son huile de coco soi-même.

 

3. L’huile de palmiste (Manianga ou Maningou) non traitée

La troisième huile de notre sélection est surtout utilisée en soin de la peau et des cheveux. Obtenue à partir des amandes contenues dans les noix de palme, elle est non seulement appréciée pour ses qualités exfoliantes et nourrissantes, mais également largement utilisée pour traiter efficacement les problèmes de peau telles que l’eczéma.

 

 

Alors que la période estivale est bien entamée, vous voilà équipés pour manger équilibré et sublimer autant votre peau que vos cheveux. Pour ceux qui sont engagés dans un palabre avec le gras, pour retrouver votre silhouette de rêve ou pour raisons médicales, nous avons une question : êtes-vous sûr d’avoir démasqué le véritable coupable ?
Sans vouloir être “Kpakpato”, vous savez ce qu’on dit : “Si ce n’est lui c’est donc son frère”. Et si c’était en réalité la faute du sucre… ?

Affaire à suivre donc, la suite dans un prochain épisode de zoom assiette pour de nouvelles astuces santé et bien être ! n’oubliez-pas de souscrire à notre newsletter pour ne rien manquer de notre actualité !

 

En savoir plus 

 

Notre collaboration avec le Chef Anto Cocagne

 

Dans le cadre de la sortie prochaine de notre magazine bien être, nous collaborons avec Le chef Anto Cocagne qui revisite la cuisine africaine en présentant d’une façon moderne et créative les plats typiques de chez-nous.

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