La santé mentale : un sujet tabou en Afrique
La santé mentale : un sujet tabou en Afrique La santé mentale est devenue un réel sujet d’actualité. Des sportives de haut niveau comme la
Distanciation sociale, gestes barrières, port du masque, couvre-feu voire confinement. Tel est le quotidien de millions de personnes, depuis la propagation du Covid-19. Dans ce contexte, l’utilisation de nouvelles technologies peuvent faciliter la vie de nombre d’entre nous. Aussi, les technologies numériques offrent de nouvelles opportunités de réduire les inégalités de santé, notamment pour les populations les plus pauvres des pays. Sur le continent africain, les initiatives dans le domaine de la santé connectée se multiplient depuis déjà pas mal d’années. En voici un aperçu :
Au Rwanda, une application qui fonctionne par SMS a été créée pour que dans chaque village, les femmes enceintes reçoivent des messages pour leur rappeler les dates des visites médicales puis celles des premiers vaccins de leur enfant. Une plateforme de drones a été aussi développée afin de permettre de livrer très rapidement des poches de sang dans les hôpitaux de l’est du pays.
Au Mali, on ne compte qu’une douzaine de spécialistes en dermatologie dans tout le pays, et la plupart exercent à Bamako. Pour pallier ce problème, un service de télédermatologie a été expérimenté à travers la plateforme d’e-santé Bogou qui permet aujourd’hui, avec un simple téléphone, de poser des diagnostics et offrir la médecine au plus grand nombre. Ce service d’e-santé est également disponible en cardiologie ou en gynécologie par exemple ou la pénurie de spécialistes est tout aussi frappante.
Télédiagnostic en dermatologie avec le professeur Ousmane Faye et la doctoresse Siritio Berthé au CNAM de Bamako en mai 2017. Sébastien Rieussec
Co-fondée par deux jeunes entrepreneurs, Evelyne-Inès Ntonga et Jean-Luc Semedo, Hope est la première plateforme d’application mobile en Afrique d’information sur le don de sang et de mise en réseau des structures de transfusion avec des donneurs bénévoles. L’application permet également de lancer des appels pour des urgences en plusieurs langues locales, par texto ou par messagerie vocale. L’idée est aussi de penser à remercier les donneurs, une chose essentielle, cela permet de créer du lien, utile pour pouvoir relancer le donneur pour un don ultérieur.
Opération de don de sang organisée par l’association Y’en a marre à Dakar en juin 2012. MAMADOU TOURE BEHAN/AFP
Safe Delivery App est une application mobile en cours d’expérimentation, financée par une fondation danoise, la Maternity Foundation, pour éduquer les sages-femmes éthiopiennes à mieux prévenir les complications liées à la grossesse et à réduire les risques de mortalité en couches à travers des vidéos éducatives et des conseils.
Nigatu Abebe, l’un des sages-femmes du centre de santé de Yubdo, tient en main le smartphone offert par l’organisme danois Maternity Foundation avec les vidéos de pédagogiques de Safe Delivery App. Samir Abdelkrim
Créé en 2016 par Etché Noël N’Drin, un jeune entrepreneur ivoirien, OPISMS est un carnet de vaccination électronique primé par l’Observatoire de l’e-santé dans les pays du Sud (Odess). Pour environ 1,50 euro par an, l’application envoie des SMS sur les vaccins à réaliser chez l’enfant, mais aussi sur les épidémies en cours, comme Ebola. Une interface web permet également de retrouver l’ensemble des vaccinations réalisées pour ainsi éviter les survaccinations.
Capture d’écran du carnet de vaccination tel qu’il apparaît sur OPISMS. DR
Face à la pénurie de gynécologues dans la région de Kolda, au sud du Sénégal, l’AMREF, une ONG africaine a développé une valise de télémédecine équipée d’un échographe afin de démocratiser les consultations prénatales au plus près des femmes enceintes. En cas d’image suspecte, celle-ci est aussitôt transmise par Internet via une clé 3G à l’un des cinq gynécologues participant à l’opération, afin d’établir un diagnostic à distance. La valise contient aussi des outils permettant de réaliser d’autres tests de santé : glycémie ou dépistage du VIH par exemple.
© AMREF
Dans la région du Gourma, à l’est du Burkina Faso, où les taux de malnutrition et de mortalité infantile sont extrêmement élevés, l’ONG Gret a mis en place un système facilitant l’accès des familles aux informations de santé. Son service AlloLaafia (« Allô santé » en moré) a permis à des familles de s’abonner à des envois par SMS et messages vocaux de conseils personnalisés sur différentes thématiques de santé : bonnes pratiques nutritionnelles, suivi de la grossesse et du nourrisson, planification familiale… Ces messages les incitent à prendre rendez-vous en centre de santé quand il le faut, par conséquent les patients sont mieux suivis. Cet outil permet aussi aux populations de lire les conseils de santé dans un cadre plus intime. Il autorise aussi les proches, enfants, grands-mères ou maris, à avoir accès aux informations.
© GRET
Au Cameroun, on compte moins de 100 couveuses pour plus de 7 000 établissements de santé. Résultat : plus de 20 000 femmes perdent chaque année leur bébé né prématurément, faute notamment d’équipements adaptés. Dans le pays, un prématuré a ainsi 12 fois moins de chance de survivre qu’en Europe.
La start-up camerounaise AUI Techno, basée à Yaoundé, souhaite toutefois pallier ce manque avec la couveuse néonatale connectée qu’elle a conçue.
Celle-ci intègre un système de photothérapie, des capteurs et une caméra permettant au médecin de suivre en temps réel, via une application mobile, l’état de santé du nourrisson. Le spécialiste peut aussi régler la couveuse à distance et visualiser le stock d’appareils disponibles. Les données devraient quant à elle être partagées avec des chercheurs afin d’améliorer la prise en charge des nourrissons à l’avenir.
Entièrement élaborée au Cameroun, cette couveuse promet surtout d’être moins chère que les équipements aujourd’hui disponibles. Elle devrait ainsi permettre à davantage d’établissements de santé de s’équiper en Afrique et dans le monde en général.
© AUI
On ne pouvaient pas parler de santé connectée sans parler de Susu, notre service de santé à destination de la Diaspora africaine. Deux gammes d’offres sont proposées :
– les offres de santé pour la famille en Côte d’Ivoire (suivi, couverture d’assurance, assistance)
– les assurances rapatriement et obsèques en cas de décès pour la diaspora africaine
Service connecté et entièrement digitalisé, la souscription s’effectue directement en ligne et une application santé dédiée permet de suivre en toute tranquilité le parcours de soin du bénéficiaire, gérer les souscriptions, leur calendriers médicaux et les dépenses. Quant aux bénéficiaires, ils ont accès à leur plannings médicaux, leurs données de santé et leurs prescriptions.
Sources:
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/09/l-e-sante-le-grand-espoir-de-l-afrique_5158182_3212.html
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/06/02/au-mali-la-telemedecine-pour-compenser-le-manque-de-specialistes_5138041_3212.html
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/10/a-dakar-des-textos-pour-donner-son-sang_5158666_3212.html
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/11/en-ethiopie-l-application-mobile-qui-sauve-des-nouveau-nes_5159197_3212.html
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/12/et-la-cote-d-ivoire-inventa-le-carnet-de-vaccination-electronique_5159659_3212.html
https://www.afd.fr/fr/actualites/5-projets-qui-font-progresser-la-e-sante-en-afrique
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