L’obésité étant reconnue comme un véritable phénomène de santé publique, certains pays ont dores et déjà mis en place des politiques adéquates pour tenter de lutter contre ce fléau. En Afrique du Sud par exemple, dans le but de décourager les populations de consommer des boissons sucrées et riches en calories, le gouvernement a récemment voté une loi pour taxer ces boissons. Cette mesure rencontre déjà un franc succès en réduisant la consommation de ces boissons et par la même occasion l’obésité.
Au Ghana, des entreprises veulent aussi faire manger la population plus sainement, comme EatHealthy qui tente de changer les habitudes alimentaires des ghanéens en préparant des produits locaux à base de fruits et légumes et en les livrant frais ou prédécoupés prêts à consommer.
L’obésité est un phénomène assez complexe, les facteurs explicatifs sont pluriels et exigent donc des actions plurielles. Si les états misent sur la lutte contre les pesticides qui contribue à l’état nutritionnel des jeunes filles en âge de procréer, sur la régulation du commerce pour réglementer la publicité, sur la régulation des prix, des produits sucrés et des aliments riches en graisse, et que les populations sont informées sur les risques de l’obésité, mangent plus sainement tout en s’accordant du temps pour faire des exercices physiques pendant 15 à 30 minutes par jour, alors tous les moyens seront mis en place pour réduire l’obésité et par la même occasion éliminer le diabète et les maladies cardiovasculaires sur le continent africain.